par Jacques Cambra
Le cinéma le Pestel et l'association Fos'Note présentent une
Résidence cinématographique et musicale
au Pestel de Die (26)
du 25 juillet au 15 août
Deux ciné concerts les jeudi 4 et 11 août 2011 à 20h30
Des préludes musicaux à certaines séances (du 1er au 15 août)
Ce projet bénéficie du soutien de la ville de Die, de l'Agence pour le développement régional du cinéma (ADRC), et de monsieur Guy Taupin, accordeur de piano
La Naissance du projet
Ce que l'on voit depuis la scène du Pestel / Photo Jacques Cambra |
Suite à la rencontre avec Kate Henry lors d'un ciné concert le 1er mai dernier au cinéma le Pestel (qu'elle dirige et programme), la chose était faite, et nous décidions ensemble d'organiser cette résidence grâce à laquelle je pourrais inviter des musiciens pour bâtir une aventure artistique collective autour du cinéma, du cinéma muet et de la musique.
Les préludes musicaux
Des pièces de musique classique et/ou improvisée en formations variées issues du travail en résidence
La Musique et les musiciens
Le cinéma le Pestel
Cinéma Le Pestel, avenue de la division du Texas 26150 Die / Photo : Jacques Cambra |
Dirigé et programmé par Kate Henry, le cinéma le Pestel est un lieu privilégié, où les films de réalisateurs contemporains reconnus (ou encore à découvrir) côtoient le cinéma de patrimoine pour le plus grand bonheur d'un public curieux et amoureusement cinéphile, public pour qui le plaisir de la découverte se mêle au plaisir du partage.
Un écrin parfait donc, pour que deux ciné-concerts et des préludes musicaux avant certaines séances viennent s'intégrer à la programmation estivale de Kate. C'est ainsi queYasujiro Ozu côtoiera Terence Malick l'espace d'une semaine, et le petit frère Harold Lloyd sera témoin de Rouhi, la future jeune mariée dirigée par Asghar Farhadi la semaine suivante.
Les préludes musicaux
Des pièces de musique classique et/ou improvisée en formations variées issues du travail en résidence
La Musique et les musiciens
Il me semble que pour un musicien, faire de la musique s'apparente autant à la pratique réfléchie d'un instrument qu'à une manière de vivre. Il s'agit tout d'abord, à travers son instrument, de jouer "au delà" des notes pour faire résonner l'invisible, touché du doigt par le compositeur ou révélé en direct par l'improvisateur.
Et tout aussi important est le désir d'associer un public à cette causerie (rêverie ?) musicale, comme l'on cause dans la vie.
Avec les films muets comme partitions, notre musique, aux antipodes de servir à illustrer un propos cinématographique devra plutôt mettre en valeur ce qu'il y a "au delà" de l'image.
C'est en ayant clairement ces pensées en tête que j'ai demandé à Nicolas Caudron (batterie), Catherine Déjardin (flûte), Claire Lavandier (soprano) et Hiroko Sugiura (flûte) de faire vivre avec moi ce projet et je suis ravi qu'ils aient accepté cette invitation.
L'école de musique
Une résidence avec des musiciens implique un espace de travail adapté aux répétitions aussi bien collectives qu'individuelles (pour préparer les collectives). Il faut des pianos, des batteries, des pupitres, plusieurs salles donc de différentes tailles. C'est à l'école de musique de Die qu'auront lieu les répétitions. Toute l'école de musique a été mise à notre disposition par la mairie de Die qui part son action centrale rend le projet possible. Je profite de ces lignes pour remercier chaleureusement toute l'équipe de la mairie qui par ce soutien rend le projet possible.
Je n'oublie bien sûr pas Monsieur Guy Taupin, accordeur de piano à Die qui met à la disposition du Pestel son splendide Steinway M de 1929 pour la durée de la résidence. Merci à lui qui permet d'élever le projet à ce niveau d'exigence artistique.
Et pour terminer, je vous propose une petite visite des lieux avec quelques photos prises depuis mon arrivée photos illustrées par une improvisation d'Hiroko et moi-même, captée en mars dernier lors d'un ciné concert autour de Gosses de Tokyo.
Je vous dis à bientôt à Die et vous souhaite un bon été
Et tout aussi important est le désir d'associer un public à cette causerie (rêverie ?) musicale, comme l'on cause dans la vie.
Avec les films muets comme partitions, notre musique, aux antipodes de servir à illustrer un propos cinématographique devra plutôt mettre en valeur ce qu'il y a "au delà" de l'image.
C'est en ayant clairement ces pensées en tête que j'ai demandé à Nicolas Caudron (batterie), Catherine Déjardin (flûte), Claire Lavandier (soprano) et Hiroko Sugiura (flûte) de faire vivre avec moi ce projet et je suis ravi qu'ils aient accepté cette invitation.
L'école de musique
Classe de piano |
Je n'oublie bien sûr pas Monsieur Guy Taupin, accordeur de piano à Die qui met à la disposition du Pestel son splendide Steinway M de 1929 pour la durée de la résidence. Merci à lui qui permet d'élever le projet à ce niveau d'exigence artistique.
Générique de fin
Et pour terminer, je vous propose une petite visite des lieux avec quelques photos prises depuis mon arrivée photos illustrées par une improvisation d'Hiroko et moi-même, captée en mars dernier lors d'un ciné concert autour de Gosses de Tokyo.
Je vous dis à bientôt à Die et vous souhaite un bon été